Le paradoxe du Storax

Le Storax est noir.

Charbonneux de couleur et de texture, il couvre de poudre rêche les mains de qui le touche.

Il dégage une odeur suave, l’odeur des fleurs d’été, l’odeur des fleurs coupées, entêtante, agaçante et désirée.

Un visage de nuit parfumé de jour.

Fascinant.

Grand encens égyptien, associé à Anubis, c’est peut-être de ce lien au Chien du Pays Sacré qu’émane son paradoxe.

Le sombre Storax protège le sommeil et incite à l’amour de soi. Il est un gardien, une évanescence sucrée évocatrice de douceur et de repos.

 

Parce que l’ombre n’est pas l’obscurité.

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